Mais bienSûr!!!

Si tout était faux et si tout était simple comme Bonjour.

Erwann ne m'aime pas.

Erwann n'admet pas qu'il ne m'aime pas pour ne pas me faire souffrir. Erwann ne sait pas s'il m'aime vraiment. Erwann ne sait pas ce qu'est l'amour. Erwann ne sait pas.

Erwann peut très bien vivre sans moi, sans même penser se remettre avec moi. Erwann vis déjà sans moi. Et il vit même très bien.

Erwann veut se sentir libre, Erwann se sent soudain pousser les ailes de la liberté mais dans son cul c'est la queue du démon qui est en train de pousser. J'avais juste envie de l'écrire, ça sonnait bien.

J'ai été idiote de croire que je détenais la vérité. Depuis quelques jours je faisais stratégiquement volte face sur le principe suivant: il ne veut pas me faire souffrir alors je lui dirais clairement que je ne souffrirais plus, je ferai même celle qui passe à autre chose, qui avance exactement comme lui qui avance très bien sans moi.

Mais encore une fois, j'ai été idiote, même cette stratégie pourrie de "je m'enfuis-tu me repoursuis" marchera pas et pour cause, me voir aller de l'avant le poussera seulement à aller de l'avant lui aussi et ...sans moi.

Je me dis OK, si il est plus heureux comme ça tant mieux.

Mais ce qui fait mal, c'est que plus il prendra son propre chemin en voyant que je prends le mien, plus je souffrirais de ne pas le voir faire demi tour pour me rattrapper. En fin de compte, j'ai été idiote pourquoi? Parce que j'ai cru qu'il m'aimait alors qu'il essayait juste de se carapater en faisant bonne figure.

Voilà l'idée:

"Je suis l'homme qui ne veut pas te faire souffrir, qui t'aime, mais qui a besoin d'air" = "Je suis l'homme qui veut pas souffrir de te voir souffrir, qui ne t'aime plus, et qui a besoin d'air."

Chapeau bas Erwann, sur ce coup là t'as été très fort.