Pour Papa (By Bella Mama => mémoire commune)

Depuis quelques jours notre père, frère, mari, papy et ami nous a quittés.

En fait, ce ne sont que des mots, rien que des mots pour expliquer simplement ce qui est arrivé et qu’ainsi, nous puissions partager ensemble la grande peine qui nous réunit aujourd’hui.

Tu es parti, mais pas si loin d’ici puisque nous sentons en nous ta présence et tout l’amour dont tu nous as nourris.

Ta famille, tes amis, tous ceux qui t’ont rencontré garderont sûrement en mémoire et dans leur cœur, l’homme que tu as été, ton humour si caractéristique que l’on a créé une classification spéciale « humour à la de Vos », de même que les raccourcis que tu nous faisais prendre et qui n’en étaient jamais, ta cuisine toute à ton image : simplicité et convivialité pour nous régaler.

La vie ne t’a pas épargné de ses épreuves, mais tu les as surmontées, sortant toujours plus grand de sagesse et de courage et plus confiant encore en ta foi dans le Seigneur.

Tu as fait de nous ce que nous sommes, nous accompagnant dans nos choix portés par la fierté commune avec Maman de voir notre fratrie si soudée par l’amour et le respect de l’autre.

Tu auras été un homme d’exception, quoique tu veuilles t’en défendre, un cuisinier philosophe amoureux de la nature et de la terre, reconnais que c’est une personnalité peu banale ! Cette terre qui t’était chère, une partie de toi s’en va la retrouver et la partager à jamais avec ton papa.

Nous sommes fières aussi de t’avoir rencontré,

d’avoir été à tes côtés, entendu et suivi tes bons conseils,

d’apprendre de toi « qu’il faut se réjouir de ce que l’on a », « qu’on ne pourra jamais nous priver des moments partagés, ceux-ci étant acquis puisque vécus » « que la préoccupation n’existe pas puisque l’on ne peut se préoccuper de ce qui n’est encore point arrivé »,

de témoigner de ton immense patience, nous avons pour preuve les murets de Dompierre que tu as fais ressortir de terre ou de l’eau pierre par pierre,

de ton impressionnante mémoire contre laquelle nous n’avons jamais pu t’embobiner quand cela nous aurait bien arrangés,

d’avoir reçu tes paroles si réconfortantes, comme cette image de la vie que tu voyais telle un arbre au sommet duquel il nous faut parvenir escaladant toutes ses branches dont certaines cassent et au-dessus desquelles il faut se raccrocher, mais aujourd’hui la branche cassée était telle une racine sans laquelle l’arbre s’affaiblit,

ton amitié si sincère et fidèle,

de pouvoir admirer sur les scènes théâtrales ta présence illuminant les multiples personnages qui t’étaient confiés,

Sur le chemin où tu te trouves, nous prions pour que la lumière te guide là où tu dois aller, nous savions que tu partirais sans crainte, serein même à l’idée de te rapprocher pour l’éternité de celui que tu as appelé en toi en choisissant le baptême et dont tu avais reçu la bénédiction en épousant Maman.

Nous espérons que vienne le jour où nous ne pleurons plus notre chagrin mais où nous nous réjouirons de t’avoir sans cesse près de nous, nous rappellerons à tes petits et arrières petits enfants l’homme que tu as été, que cet amour que tu as laissé en nous, comble l’absence de ton départ et fasse de toi notre Ange bienveillant et protégeant les nécessiteux.

Comments

[Solicia]

C compliqué, aux Diacres c Anais qui a lu, la fille du défunt, suivi de Bella Mama...mais c'est un discours que nous avons écrit 'ensemble'.
Et si cette réponse n'était pas celle que tu attendais et bien tant pis.

[Néon]

Mais qui lit ça ?