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Solicia Tarantinette
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23 septembre 2007

Putain de Cauchemard

Chambre d'hôpital blanche, je viens d'accoucher de deux garçons prématurés. Ma marraine, dans la même pièce, discute avec le médecin qui s'occupe des enfants. On me demande lequel je veux garder, et je me rappelle étrangement que l'un est le fils de tel et l'autre le fils de untel, donc je choisis le fils de tel...impossible certes, mais soudain le fils de untel et tué. Et ma marraine l'air satisfaite sort de la chambre en lançant un "A très vite" au médecin. Mon instinct de nouvelle mère sent qu'il se passe quelque chose d'affreux. Mon bébé étant prématuré, je suis obligée de le laisser au soin de l'hôpital, je repasse donc le voir de tps en tps, jusqu'au jour au je suprends une conversation étrange: la garde ne peut m'être confiée car le père est mineur. Et alors que je comprends ce qui se passe, le bébé a disparu de la chambre. Je cours à l'accueil, le secrétaire me confirme que c'est ma marraine qui est passé y'a une heure pour le récupérer, alors je cours chez ma tante chez qui elle loge qd elle rentre du Gabon, mais elle est déjà partie. Je reçois alors un sms "Coucou, le bébé va bien, envoies-moi mail dès  que tu veux qu'on aille voir Rodolphe et les chépakois", quel culot, kidnapper mon enfant et faire de cet acte affreux une normalité! Je cours partout dans l'aéroport, épluche tous les vols pr le Gabon, il est trop tard, mon bébé a déjà décollé avec elle. Je reçois encore le même sms.

JE HURLE, je pleure, dans la cuisine de Caunes, alors que Maman prépare le repas. "Mais il faut faire quelque chose!! Viens avec moi on part au Gabon, on le kidnappe!!!" Dans ma colère je me souviens soudain que je n'ai pas assez d'argent sur mon compte pr payer de tels billets et qu'au Gabon kidnapper un bébé alors que sa baraque est sous surveillance, alarme et barbelés sera impossible...Je pleure, je pleure je pleure, je ne peux rien faire, je suis impuissante, aidez-moi, pas de solution qui se profile, l'impuissance, mais c'est MON bébé, au secours rendez-le moi....là je me réveille la douleur est insupportable.

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